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Accueil - AAC - Colloque [Télé\Visées] Télévision(s) du savoir et de la connaissance

AAC - Colloque [Télé\Visées] Télévision(s) du savoir et de la connaissance

AAC - Colloque [Télé\Visées] Télévision(s) du savoir et de la connaissance
[Télé\Visées] Télévision(s) du savoir et de la connaissance. Expériences françaises de La Cinquième à France 5, expériences francophones.
Accordéons: 
Les axes de recherche

Axe 1 - Les acteurs

Comprendre le contexte de naissance de La Cinquième, ses missions, son développement puis sa transformation en France 5 du point de vue des acteurs au sens large, qu’ils s’agissent des dirigeants,
des éditeurs de programmes, des producteurs, des journalistes, des membres des comités scientifiques et d’orientation, sans oublier les acteurs institutionnels et politiques. Les représentations, les valeurs et l’éthique construites par ces acteurs au sujet d’une chaîne du savoir et de la connaissance, leurs projections et utopies, pourront être interrogées.

Axe 2 - Les programmes et formats

Étudier la spécificité des programmes et des programmations d’une chaîne dont la politique éditoriale se veut éducative et populaire. On pourra s’intéresser à la diversité des thématiques, des
formes et des formats et aux déploiements de dispositifs mis en place pour assurer cette ambition éditoriale. Les contributions pourront envisager différentes temporalités et, éventuellement,
questionner son évolution en chaîne plus généraliste, ainsi que les prolongements en ligne de son offre. Sous un angle évolutif, que reste-t-il de La Cinquième dans l’actuelle France 5 ?

Axe 3 - Les publics

S’intéresser aux publics et à leur réception pourra amener à plusieurs perspectives. Quels publics (idéal, effectif, élargi) sont visés par cette mission éducative centrale ? Comment la chaîne entend-
elle s’adresser aux publics ? Quels services particuliers, par rapport aux autres chaînes du service public, met-elle en place, notamment via les dispositifs numériques ? Quelles stratégies développe-
t-elle en direction de publics spécifiques comme les enseignants, les associations ou les personnels académiques ?

La réflexion n’est bien sûr pas limitée au cas de la France : la redécouverte de La Cinquième, chaîne française, thème central du colloque, peut être l’occasion d’envisager des expériences comparables
de médias télévisuels centrés sur les savoirs et la connaissance dans l’espace francophone européen, africain et américain. Les traditions politiques en matière d’audiovisuel ayant produit des systèmes
télévisuels spécifiques, les cas d’autres pays soucieux de déployer des télévisions de ce type pourront donner l’occasion d’échanges enrichissants lors du colloque.

Calendrier

30 juillet : date limite pour l’envoi des résumés d’intention
À partir du 15 septembre : réponse aux auteurs
13 décembre : colloque (Institut européen de Cinéma et d’Audiovisuel, Nancy).

Comité d'organisation
  • Marie-France Chambat-Houillon (Carism, Université Paris Panthéon-Assas)
  • Benoit Lafon (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Karen Nuvoli (Crem, Université de Lorraine)
  • Sylvie Pierre (coord.) (Crem, Université de Lorraine)
  • Céline Ségur (Crem, Université de Lorraine)
  • Nathalie Severin (Lerass, Université Paul-Valery Montpellier 3)
  • Isabelle Veyrat-Masson (CNRS\Cerlis, Université Paris Cité)
Comité scientifique
  • Lucie Alexis (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Jérome Berthaut (Ciméos, Université de Bourgogne)
  • Claire Blandin (LabSic, Université Sorbonne Paris Nord)
  • Marie-France Chambat-Houillon (Carism, Université Paris Panthéon-Assas)
  • Benoit Lafon (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Laurence Leveneur (Idetcom, Université Toulouse Capitole)
  • Bernard Papin (CIM, Université Sorbonne Nouvelle)
  • Sylvie Pierre (Crem, Université de Lorraine)
  • Géraldine Poels (INA)
  • Anne Roekens (HiSI, Université de Namur)
  • Sébastien Rouquette (Communication et Sociétés, Université Clermont Auvergne)
  • Céline Ségur (Crem, Université de Lorraine)
  • Isabelle Veyrat-Masson (CNRS, Université Paris Dauphine-PSL)
  • Anne-Katrin Weber (Section d’histoire et esthétique du cinéma, Université de Lausanne)
Expériences françaises de La Cinquième à France 5, expériences francophones.

Appel à communications – Colloque pluridisciplinaire

Télévision(s) du savoir et de la connaissance.
Expériences françaises de La Cinquième à France 5, expériences francophones

À l’occasion des trente ans de la naissance de La Cinquième devenue entre-temps l’actuelle France 5, Télé\Visées, le Réseau pluridisciplinaire, francophone et international des chercheur·es sur la télévision, propose de retracer la genèse et les enjeux de cette chaîne peu connue, ainsi que les conditions de sa création et de son évolution, en prenant en considération son originalité : celle d’une chaîne nationale publique à vocation éducative. Il s’agit ici d’appréhender ses missions, ses programmes et sa réception par les publics, mais aussi ses mutations dans une approche pluridisciplinaire non exhaustive des champs historique, sociopolitique, sociologique, économique et des sciences de l’information et de la communication. En effet, La Cinquième – puis France 5 – illustrent l’avènement d’un média, dont les spécificités et les évolutions doivent aujourd’hui être pensées au regard des transformations techniques, économiques et éditoriales.

La Cinquième, appelée aussi la chaîne du savoir et de la connaissance, est une chaîne du service public lancée le 13 décembre 1994 sur l’ex-canal de La Cinq, chaîne privée ayant cessé d’émettre le 3 avril 1992. Les programmes de cette nouvelle chaîne publique sont principalement composés de magazines et de documentaires, axés sur l’éducation et le partage des savoirs et des connaissances. Avec La Cinquième « chaîne d'éducation générale populaire » 1 , les fondateurs se donnent pour mission d’informer et d’éduquer les publics par le plaisir en s’adressant prioritairement à « ceux qui n’ont pas de culture ».

Après les élections législatives de 1997, le gouvernement de Lionel Jospin crée un nouveau GIE (groupement d’intérêt économique). Jean-Marie Cavada, dirigeant historique de La Cinquième, est remplacé par Jérôme Clément, président de La Sept-ARTE. Le 27 mai 1999, l'Assemblée nationale adopte le projet de loi sur l'audiovisuel présenté par Catherine Trautmann. Le 2 août 2000, La Cinquième est intégrée au groupe France Télévisions présidé à l'époque par Marc Tessier.

D'abord essentiellement éducative, elle devient semi-généraliste en 2002 sous le nom de France 5. Elle est aujourd’hui diffusée sur la TNT (télévision numérique terrestre), le satellite, le câble, la télévision IP et le Web. Actuellement, elle est disponible dans d’autres pays et ses programmes sont partiellement repris par le réseau de TV5 Monde. Sans viser l’exhaustivité, au moins trois domaines pourront être interrogés, afin, d’une part, de mieux cerner les spécificités d’une chaîne comme La Cinquième et, d’autre part, de questionner les enjeux des médias télévisuels d’hier et d’aujourd’hui, concernant la diffusion des savoirs et des connaissances.

Icône PDFAAC - Télévisions du savoir et de la connaissance.pdf

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Axe 1 - Les acteurs

Comprendre le contexte de naissance de La Cinquième, ses missions, son développement puis sa transformation en France 5 du point de vue des acteurs au sens large, qu’ils s’agissent des dirigeants,
des éditeurs de programmes, des producteurs, des journalistes, des membres des comités scientifiques et d’orientation, sans oublier les acteurs institutionnels et politiques. Les représentations, les valeurs et l’éthique construites par ces acteurs au sujet d’une chaîne du savoir et de la connaissance, leurs projections et utopies, pourront être interrogées.

Axe 2 - Les programmes et formats

Étudier la spécificité des programmes et des programmations d’une chaîne dont la politique éditoriale se veut éducative et populaire. On pourra s’intéresser à la diversité des thématiques, des
formes et des formats et aux déploiements de dispositifs mis en place pour assurer cette ambition éditoriale. Les contributions pourront envisager différentes temporalités et, éventuellement,
questionner son évolution en chaîne plus généraliste, ainsi que les prolongements en ligne de son offre. Sous un angle évolutif, que reste-t-il de La Cinquième dans l’actuelle France 5 ?

Axe 3 - Les publics

S’intéresser aux publics et à leur réception pourra amener à plusieurs perspectives. Quels publics (idéal, effectif, élargi) sont visés par cette mission éducative centrale ? Comment la chaîne entend-
elle s’adresser aux publics ? Quels services particuliers, par rapport aux autres chaînes du service public, met-elle en place, notamment via les dispositifs numériques ? Quelles stratégies développe-
t-elle en direction de publics spécifiques comme les enseignants, les associations ou les personnels académiques ?

La réflexion n’est bien sûr pas limitée au cas de la France : la redécouverte de La Cinquième, chaîne française, thème central du colloque, peut être l’occasion d’envisager des expériences comparables
de médias télévisuels centrés sur les savoirs et la connaissance dans l’espace francophone européen, africain et américain. Les traditions politiques en matière d’audiovisuel ayant produit des systèmes
télévisuels spécifiques, les cas d’autres pays soucieux de déployer des télévisions de ce type pourront donner l’occasion d’échanges enrichissants lors du colloque.

30 juillet : date limite pour l’envoi des résumés d’intention
À partir du 15 septembre : réponse aux auteurs
13 décembre : colloque (Institut européen de Cinéma et d’Audiovisuel, Nancy).

  • Marie-France Chambat-Houillon (Carism, Université Paris Panthéon-Assas)
  • Benoit Lafon (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Karen Nuvoli (Crem, Université de Lorraine)
  • Sylvie Pierre (coord.) (Crem, Université de Lorraine)
  • Céline Ségur (Crem, Université de Lorraine)
  • Nathalie Severin (Lerass, Université Paul-Valery Montpellier 3)
  • Isabelle Veyrat-Masson (CNRS\Cerlis, Université Paris Cité)
  • Lucie Alexis (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Jérome Berthaut (Ciméos, Université de Bourgogne)
  • Claire Blandin (LabSic, Université Sorbonne Paris Nord)
  • Marie-France Chambat-Houillon (Carism, Université Paris Panthéon-Assas)
  • Benoit Lafon (Gresec, Université Grenoble Alpes)
  • Laurence Leveneur (Idetcom, Université Toulouse Capitole)
  • Bernard Papin (CIM, Université Sorbonne Nouvelle)
  • Sylvie Pierre (Crem, Université de Lorraine)
  • Géraldine Poels (INA)
  • Anne Roekens (HiSI, Université de Namur)
  • Sébastien Rouquette (Communication et Sociétés, Université Clermont Auvergne)
  • Céline Ségur (Crem, Université de Lorraine)
  • Isabelle Veyrat-Masson (CNRS, Université Paris Dauphine-PSL)
  • Anne-Katrin Weber (Section d’histoire et esthétique du cinéma, Université de Lausanne)