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Quatrième édition de la Terrorism and Social Media Conference (TASMConf)

Quatrième édition de la Terrorism and Social Media Conference (TASMConf)
Marguerite Borelli a communiqué les 18 et 19 juin 2024 à Swansea, au Pays de Galles

Le CARISM y était représenté par Marguerite Borelli, doctorante, qui a communiqué sur une partie de sa thèse, dans une intervention intitulée « Negotiating the Public-Private Division of Political Labor on Terror-Related Threats Online in the European Union (2015-2019) », présentée dans le Panel 8A sur la Régulation.

Organisée tous les deux ans par le Cyber Threats Research Center (CYTREC) de l’Université de Swansea, et par le réseau d’excellence européen Vox-POL, la conférence internationale TASM s’est imposée depuis huit ans comme un rendez-vous majeur pour les chercheurs et praticiens du contre-terrorisme en ligne. Durant ces deux journées, chercheurs, représentants des plateformes, et délégués de divers États, se rencontrent et échangent autour de l’évolution du secteur et de la menace, en phase avec l’approche multistakeholder de la gouvernance des menaces liées aux extrémismes en ligne.

En plus des diverses sessions thématiques, les plénières ont constitué des moments forts de la #TASMConf 2024. Dans sa keynote d’introduction, Brian Fishman, co-fondateur de Cinder et ancien Directeur du contre-terrorisme chez Facebook/Meta, est revenu sur ses expériences professionnelles pour livrer des réflexions sur les évolutions du Trust and Safety et de la modération des contenus terroristes. En clôture de la conférence, un panel animé par Stuart Macdonald est ensuite revenu sur l’état de la communauté de recherche qui s’est constituée au fil des années autour du thème de l’exploitation des réseaux sociaux numériques à des fins terroristes (online terrorism studies). Les panélistes Anjum Rahman (Inclusive Aotearoa Collective Tāhono), Dia Kayyali (Christchurch Call Advisory Network) et Anne Craanen (Swansea University) ont appelé les chercheurs à faire preuve de responsabilité et de réflexivité, en étant attentifs à la manière dont leurs travaux affectent les communautés qu’ils étudient, notamment au vu du risque que leurs résultats soient instrumentalisés et/ou mal interprétés.

La vue depuis le Bay Campus de l’Université de Swansea, où la conférence TASM 2024 a eu lieu.