Anita PONTI

Résumé

Cette recherche vise à explorer dans quelle mesure les projets de végétalisation et de piétonnisation en milieu urbain se saisissent de la cause écologique. Il est question notamment du projet d’aménagement « OnE » qui a pour ambition de faire du secteur Trocadéro / Champs-de-Mars « un amphithéâtre de verdure ». Le projet est lancé en 2017 quand la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) signe une nouvelle convention avec la Ville de Paris pour la modernisation du site. Cet accord est approuvé en concomitance du lancement du nouveau Plan Climat ayant pour ambition de faire de Paris une ville inclusive et résiliente, neutre en carbone d’ici 2050.
Retoqué par la justice en 2023, le projet dans sa globalité fait l’objet d’une controverse entre la Ville de Paris et l’État. De même, l’utilité publique de l’aménagement du site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est remise en cause par la mobilisation de différents organismes et de groupements citoyens dont le rejet du projet est massif.
Alors qu’il est considéré par une partie de l’exécutif parisien comme « plus végétal, éco-responsable et favorable aux mobilités douces », visant également à améliorer l’accueil touristique, pour la plus grande partie des associations environnementales le projet est « anti-écologique, anti-promeneurs, anti-patrimonial : un comble pour une ville aux ambitions bioclimatiques ». En se basant sur des méthodes d’observation participante, cette thèse se propose de comprendre les stratégies discursives mobilisées par les différents acteurs en matière de végétalisation et de piétonnisation urbaine, enjeu climatique majeur. En l’espèce, cette recherche aura comme ambition de présenter une méthodologie d’enquête se tenant à la croisée de la sémiotique de l’espace urbain d’une part et de la cartographie des controverses d’autre part. 

Thèmes de recherche

Villes néolibérales, villes résilientes, rhétorique écologique, greenwashing, mise en tourisme, grands projets d’aménagement touristique, sites classés, patrimoine, UNESCO, environnement, sémiotique de l’espace urbain, controverses, cartographie, analyse du discours.

Formation 

• Master 2 Professionnel en Médias, Communication et Villes Numériques, Université Paris-Panthéon-Assas, Institut Français de Presse (en alternance)
• Master 2 Recherche en Sociologie et Anthropologie, Université Paris Diderot - Paris 7, Mention : « Très bien »
• Maîtrise en Science de la Communication (Bac + 5), Université de Rome « La Sapienza », Mention : 110/110 et félicitations du jury

Mémoires de recherche 

• M2 Recherche en Sociologie et Anthropologie, Université Paris Diderot - Paris 7                                                                                 
  Terrain : le mémoire a été réalisé à la suite d’une enquête de terrain menée dans le quartier politique de la ville objet de mon étude
• Maîtrise (Bac+5) : « Paris et sa banlieue : une analyse sémiotique de l’espace périphérique » Maîtrise en Science de la Communication, Université de Rome « La Sapienza »
  Terrain : le mémoire a été réalisé à la suite d’une enquête de terrain menée dans les quartiers politique de la ville de Paris et de sa banlieue pendant 15 mois (Cité de 3000 à Aulnay-sous-Bois, quartier des Amandiers dans le XXème arrondissement de Paris)

Colloques scientifiques internationaux 

• « Pour une socio-sémiotique des espaces urbains prioritaires », communication dans le cadre du Colloque International « Corps, Education, Mondialité́ : Approches comparatives dans l’espace francophone » 21-26 mai 2012, Université́ MISHA - Strasbourg
• « La ville comme matrice discursive complexe. Formes de la territorialisation et de la spatialisation culturelle », communication dans le cadre du Colloque Scientifique Annuel « La métropole et ses espaces culturels » 25 mai 2012, Université́ Spiru Haret - Bucarest
• « La ville entre frontières spatiales, symboliques et culturelles. Présuppose théoriques pour une lecture sémiotique des seuils urbains », communication dans le cadre du Colloque International « Le paysage et ses variations : la question d’une écologie esthétique » 17-18 octobre 2012, Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) - Paris
• Intitulé de mon projet d’intervention : « Individus, espace, pratiques. Enjeux sémiotiques et territoriaux dans les espaces urbains contemporains », dans le cadre du Colloque Estudiantin Interuniversitaire « (Dé)placements : le corps et l’espace » 27-28 octobre 2012, Queen’s University - Kingston (invitation sans participation)
• « La notion d’altérité́ dans la sémiotique de la culture de Yuri Mikhaïlovitch Lotman », communication dans le cadre du Colloque International « Désir/Rejet de l’Autre » 9-10 novembre 2012, Université Spiru Haret – Bucarest

Publications 

Articles dans des revues à comité de lecture

• Ponti, A. (2015). « Forme dello spazio e pratiche dell’abitare nei quartieri popolari francesi : les Amandiers e la Rose des Vents. Due casi di studio », La critica sociologica, XLIX, 193, Fabrizio Serra Editore, Pisa – Roma
• Ponti, A. (2011). « Un parcours sociosémiotique dans les quartiers populaires de Paris et de sa banlieue ». Quartiers populaires : les enjeux d’une stigmatisation. Nouvelle Revue de Psychosociologie, N°12, p.41-61, Editions Érès, Toulouse

Distinctions 

• Bourse d’étude pour formation supérieure à l’étranger, M2 Recherche, Paris
  Financement attribué sur concours par l’Université de Rome « La Sapienza »
• Bourse d’étude pour mémoire de maîtrise à l’étranger, Paris
  Financement attribué sur concours par l’Université de Rome « La Sapienza »
• Bourse d’excellence pour études supérieurs  (Bac+5), Rome
  Financement attribué par l’Université de Rome « La Sapienza »

Financements 

Contrat doctoral, 2023-2026